Un des enjeux majeurs des entreprises est bien de faire revenir les équipes au #bureau et de recréer l’envie d’y travailler. Venir au bureau doit avoir un sens… et le collectif en est un ! L’enjeu de nos métiers immobiliers est ainsi probablement d’anticiper une proportion d’espaces collaboratifs plus élevée qu’avant, mais aussi l’extension des services et usages, tout en restant dans une équation économique raisonnable.
Une enquête menée par l’ADI auprès des directeurs immobiliers, indique que leurs préoccupations pour les deux années à venir sont bien l’optimisation des surfaces, la réduction des coûts et, fort heureusement, l’amélioration de l’expérience des collaborateurs. Dans ces conditions, les réflexions sur l’agilité et la flexibilité du portefeuille immobilier sont prégnantes. Mais, au-delà des actions de court terme, les utilisateurs souhaitent trouver les formes de collaboration durables avec les bailleurs pour inventer des solutions hybrides et souples. Et si une approche trop arithmétique conduirait à réduire les surfaces à due proportion de la part de #télétravail, sous le seul prisme de la réduction des coûts, les questions d’attractivité, de sentiment d’appartenance, mais aussi les enjeux de #RSE doivent rester au cœur des transformations.
La traduction immobilière doit être pensée et coconstruite au sein de l’entreprise pour refléter sa stratégie, son projet et ses valeurs. À ce titre, la transversalité qui se développe entre le directeur immobilier, le DRH, le CTO et le management de premier niveau est primordiale.
Mais tout cela n’est que le début d’un mouvement, beaucoup de choses restent à inventer et expérimenter.
Gilles Allard, Président de l’ADI
Avril 2021
Interview à retrouver dans Réflexions immobilières n°94 IEIF