Dans la mise en pratique des dispositions relatives à la maîtrise de l’énergie et à la réduction des émissions de carbone, les acteurs de l’immobilier ne sont pas isolés. L’Association des directeurs immobiliers (ADI) est à leurs côtés.
Un peu d’histoire… Les chocs pétroliers des années 1970 ont provoqué une première et large prise de conscience de tous les acteurs, jusqu’au grand public. Ils ont été à l’origine des premières réglementations visant à un usage maîtrisé de l’énergie, par exemple la première réglementation thermique de 1974, et de la création d’un des ancêtres de l’ADEME, l’Agence pour la maîtrise de l’énergie, en 1973.
Bien que, depuis, il y ait eu d’autres crises et que la réglementation n’ait cessé de se densifier et de se renforcer, la conscience de la nécessité d’être sobre en énergie s’était quelque peu étiolée, du fait de l’abondance et de prix modérés qui, sauf exception, pesaient relativement peu dans les comptes des entreprises par rapport à d’autres charges.
Irruption du carbone. La crise de l’hiver dernier a redonné de la vigueur à ce sujet global, en raison de la conjonction d’une série d’événements, engendrant une pénurie conjoncturelle sur presque toutes les énergies et des signaux prix particulièrement forts.
Depuis quelques années, la perception de plus en plus prégnante des effets du changement climatique a provoqué également une prise de conscience concernant l’effet des consommations énergétiques sur les émissions de CO2. En conséquence, la sobriété est devenue aussi un des leviers pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.