7 juillet 2022

Le moniteur_« Nous voulons structurer la filière de l’immobilier d’entreprise », Frédéric Goupil de Bouillé (ADI)

7 juillet 2022 | Lu dans la presse, Presse

Le nouveau président de l’Association des Directeurs Immobiliers (ADI), Frédéric Goupil de Bouillé, veut développer des formations qualifiantes pour devenir directeur immobilier et proposer des modules de coaching avec l’aide d’anciens professionnels.

Vous venez d’être élu président de l’Association des Directeurs Immobiliers (ADI). Quelle est votre feuille de route ?

Ma feuille de route s’inscrit dans la continuité de mes prédécesseurs puisque j’étais le vice-président de Gilles Allard (ancien président de l’ADI, NDLR). J’ai également une certaine complicité avec Christian Cléret (prédécesseur de Gilles Allard, NDLR). Le premier axe de ma feuille de route porte sur la poursuite de la reconnaissance de ce métier essentiel. L’ADI est le porte-voix des décideurs de l’immobilier d’entreprise. L’écosystème doit continuer à avoir le réflexe de nous solliciter pour toute question relative à ce secteur. L’immobilier d’entreprise a vécu cette pandémie comme un accélérateur d’évolutions. Nous allons vers un actif plus flexible, évolutif, qui doit anticiper les grands changements, en ligne avec les enjeux écologiques, énergétiques, RSE…L’ADI a toute sa légitimité pour faire entendre sa voix dans les évolutions réglementaires à venir en renforçant ses actions d’influence.

Barbara Kiraly

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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