25 juin 2015

La logistique urbaine

25 juin 2015 | Métier/Fonction immobilière

Le dernier kilomètre est le plus heurté et le plus cher dans la chaine d’approvisionnement des villes. Comment atteindre au plus près, au plus vite un consommateur de plus en plus pressé? En s’approchant physiquement de lui. Tout en évitant d’asphyxier les villes: les véhicules en livraison occupent 15 à 20% de la voirie et participent grandement à la pollution atmosphérique.  La logistique urbaine ou l’idée d’implanter des zones de stockage au coeur des agglomérations n’est pas nouvelle. Mais l’équation taille+foncier+niveaux de loyers n’a cessé de repousser les entrepôts de plus en plus loin dans les zones périphériques. Même si les grandes plateformes continuent de se développer, le long des voies de circulation près de ports et des gares, un autre modèle nait en ville, de petits «immeuble logistique» sur plusieurs étages, utilisant parfois des délaissés comme des parkings ou des sous-sols. Le prochain PLU de Paris devrait sanctuariser des parcelles destinées à accueillir ces activités. Les collectivités portent aussi la responsabilité du bon fonctionnement du circuit logistique, en favorisant la fluidité de la circulation et en proposant des plages de stationnement.

Catherine Sabbah

Thème du mois étudié par Catherine Sabbah, journaliste aux Echos, pour l’ADI

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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