11 mars 2024
Par Elsa Dicharry
La mise en conformité des bureaux et autres bâtiments de type sites industriels pour se conformer aux exigences environnementales du « décret tertiaire » va coûter cher aux entreprises, alertent les directeurs immobiliers. Mieux vaut anticiper avant la première échéance de 2030.
Toutes les entreprises ne l’ont pas forcément anticipé. Mais elles vont devoir, quand elles sont propriétaires de leurs murs, dépenser beaucoup d’argent pour répondre aux exigences du « décret tertiaire » qui fixe les normes environnementales pour les bureaux et les bâtiments publics.
Les investisseurs propriétaires d’immobilier tertiaire – qui possèdent, selon JLL, 92 % du parc de bureaux en France -, sont encore plus concernés par ce « mur d’investissement », selon les termes de Frédéric Goupil de Bouillé, président de l’ADI, l’Association des directeurs immobiliers.