31 janvier 2024

Dispositif Éco Énergie Tertiaire : avec l’ADI, suivez le guide !

31 janvier 2024 | Presse

Les entreprises et collectivités locales sont face à un mur d’investissements. Et toutes ne savent pas comment y faire face. Le respect des objectifs du Dispositif Éco Énergie Tertiaire, nécessitera, selon le Secrétariat Général à la Planification Écologique (SGPE), d’investir 15 milliards d’euros* chaque année en 2030, contre 4 milliards d’euros investis en moyenne en 2022.

Rappelons que le secteur tertiaire représente 15% des consommations d’énergie finale et, à ce titre, doit engager des chantiers pour répondre aux objectifs d’économies fixés : 40% en 2030, 50% en 2040, et 60% en 2050 par rapport à une année de référence.

L’ADI a donc initié, de longue date, des travaux visant à accompagner les principaux concernés par des mesures concrètes permettant de réduire la consommation d’énergie du secteur tertiaire. La mise en œuvre de ces mesures passe par trois leviers complémentaires :

  • l’exploitation et le pilotage des immeubles (10% à 40% de gains attendus),
  • la mobilisation des occupants (10% à 20% de gains attendus)
  • et l’engagement de travaux lourds et durables (20% à 40% de gains attendus).

Elle publie ce 31 janvier le 4e volet de la collection de guides dédiés à l’application du Dispositif Éco Énergie Tertiaire. Il s’adresse aux grandes entreprises ou administrations mais aussi aux PME ou petites organisations. Il propose une méthodologie pour :

  • structurer ses équipes projets en interne,
  • évaluer l’état du bâtiment et de ses installations,
  • élaborer sa stratégie d’investissement en fonction des gains attendus – financiers, énergétiques, carbone…,
  • faire appel aux aides publiques, quand elles existent, en fonction de chaque lot de travaux,
  • suivre le déploiement des travaux,
  • accompagner le maître d’ouvrage dans la gestion nouvelle de son immeuble, suite à la réalisation des travaux, en mettant en place des outils de suivi et d’évaluation permettant de mesurer concrètement les avancées attendues.

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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