Restauration, mobilité douce, hospitality management… : les services ont pris une place croissante dans l’environnement de travail, jusqu’à devenir un marqueur d’attractivité. Mais comment articuler ces offres pour construire une expérience fluide et surtout pertinente ? Et si, plutôt que d’ajouter des prestations aux mètres carrés, l’avenir du bureau se jouait dans un modèle serviciel centré sur l’usage.
Et si la valeur d’un bureau était avant tout servicielle ? Non plus réduite à ses mètres carrés ou à sa localisation, mais mesurée à l’aune des usages qu’il rend possibles, de l’expérience qu’il propose, et de sa capacité à s’adapter à des besoins en constante évolution. C’est la question posée lors de notre dernière émission Sudio W consacrée un concept en plein essor : le bureau serviciel.
« Il faut se rappeler qu’à l’origine le bureau servait à réunir des personnes pour qu’elles partagent une information alors uniquement disponible sur papier », rappelle Frédéric Goupil de Bouillé, président de l’Association des directeurs immobiliers (ADI). Dès lors que les échanges se sont virtualisés, il a perdu sa fonction première. Et c’est précisément ce qu’a révélé la pandémie de Covid-19, puis la généralisation du télétravail : le bureau ne peut plus se contenter de fournir un poste de travail et quelques salles de réunion. D’autant qu’il entre désormais en concurrence directe avec le domicile… »
Article rédigé par Bastien Cany