23 octobre 2024

Les Échos_ Télétravail, les entreprises face au casse-tête des bureaux désertés le vendredi

23 octobre 2024 | Lu dans la presse

Les variations de fréquentation des bureaux selon les jours de la semaine posent des problèmes d’optimisation des mètres carrés et de cohésion des équipes. Pour y remédier, les entreprises oscillent entre mesures incitatives et coercitives.

Le télétravail est entré dans les mœurs en France. Et si certaines directions, qui avaient poussé le curseur très loin, reviennent aujourd’hui en arrière, la plupart ne songent pas à remettre en question cette possibilité donnée aux salariés de travailler à distance depuis leur domicile.

Mais elles font face à un défi : celui de l’utilisation harmonisée de leurs locaux selon les jours de la semaine. Aujourd’hui, la plupart des entreprises connaissent des pics de fréquentation les mardis et les jeudis, alors que les bureaux sont quasiment vides les vendredis et moyennement occupés les lundis et les mercredis.

 « La courbe de présence ressemble aux bosses du chameau. Le vendredi, le taux de fréquentation est partout nettement inférieur à 50 %, et tombe même à 10 % dans certains sièges », résume Frédéric Goupil de Bouillé, président de l’Association des directeurs immobiliers (ADI).

 

Frédéric Goupil de Bouillé

« La courbe de présence ressemble aux bosses du chameau. Le vendredi, le taux de fréquentation est partout nettement inférieur à 50 %, et tombe même à 10 % dans certains sièges », résume Frédéric Goupil de Bouillé, président de l’Association des directeurs immobiliers (ADI).

Article rédigé par Elsa Dicharry

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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