12 septembre 2025

Retour en images – Baromètre des implantations tertiaires à Marseille

12 septembre 2025 | Territoires/Aménagement/Ville de demain

Le 12 septembre dernier, l’Association des Directeurs Immobiliers (ADI), en partenariat avec EY, l’EPA Euroméditerranée et La Française REM, a dévoilé les résultats de la 3e édition de son Baromètre des implantations tertiaires. La présentation s’est tenue à La Coque, au cœur du quartier central des affaires d’Euroméditerranée, à Marseille, en présence de nombreux experts du secteur.

Une photographie unique des dynamiques territoriales

Réalisée avant, pendant et après la crise sanitaire, cette étude constitue un observatoire inédit des mouvements d’implantation tertiaire en France. Elle met en évidence les nouvelles logiques de localisation des entreprises, influencées par la transformation des usages du bureau, la montée en puissance de la flexibilité et l’importance accrue des critères extra-économiques.

Le regard croisé des experts

Autour de la table, les partenaires ont apporté leur expertise :

  • Florence Bertolacci (EY Consulting) a dévoilé les données exclusives de cette 3e édition, offrant un focus sur les territoires les plus dynamiques.
  • Christophe Alaux (Université Aix-Marseille) a mis en lumière les évolutions de l’image des territoires, insistant sur le rôle central du marketing territorial pour valoriser les atouts locaux.
  • Laurent Adrien (La Française REM) a présenté la stratégie d’investissement de son groupe, portée notamment par une SCPI dédiée aux territoires, qui mise sur le bien-être, la proximité des transports et la qualité des services.
  • Corinne Orsoni (EPA Euroméditerranée) a rappelé les efforts menés à Marseille pour renforcer l’attractivité économique, avec une politique active en matière d’aménagement et de services aux entreprises.
  • Marion Chaparro (Free Pro) a livré un témoignage concret sur les conditions qui ont déterminé l’implantation de son entreprise, illustrant les nouvelles attentes en termes de flexibilité des baux et d’adaptation des bureaux.
  • Frédéric Goupil de Bouillé (ADI) a, quant à lui, identifié les principaux freins à la déconcentration des activités tertiaires et les leviers pour les dépasser.

Des attentes en pleine mutation

Si le coût reste un critère important, les entreprises accordent désormais une place prépondérante au bien-être des collaborateurs, à la mobilité douce, aux services de proximité et à la flexibilité immobilière. Ces éléments deviennent incontournables pour séduire et fidéliser les entreprises.

Marseille, vitrine de l’attractivité

Le choix de Marseille et du quartier d’Euroméditerranée pour présenter cette édition n’est pas anodin : la métropole illustre parfaitement les enjeux actuels de l’attractivité territoriale, combinant projets urbains ambitieux et stratégie économique tournée vers l’avenir.

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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