25 septembre 2023

Retour au bureau : la France championne d’Europe avec 3,5 jours par semaine

25 septembre 2023 | Communiqués ADI

Combien de jours sont réellement télétravaillés en France ? Quels sont les objectifs des Directeurs Immobiliers ? Et quelles sont les aspirations des salariés ? L’Association des Directeurs Immobiliers et JLL éclairent le marché sur ces sujets stratégiques. Fait notable, un nouveau besoin émerge : lisser le temps de présence sur la semaine. Et pour faire converger les attentes de chacun, le rôle du manager est stratégique.

Stupéfaction dans le marché du bureau : cet été, l’éditeur de logiciel « Zoom » a demandé à ses salariés de revenir sur site deux jours par semaine. « Le télétravail rencontre ses limites, estime Frédéric Goupil de Bouillé, Président de l’Association des Directeurs Immobiliers (ADI). Le retour des salariés au bureau est nécessaire pour relancer les dynamiques d’innovation et de performance. »

LE RETOUR AU BUREAU, C’EST 3,5 JOURS PAR SEMAINE

En effet, en France, le nombre de jours au bureau est bien plus élevé qu’en moyenne à travers le monde : 3,5 jours de présence sur site par semaine dans l’Hexagone selon la dernière étude de la société de conseils JLL*, présentée aux membres utilisateurs de l’Association des Directeurs Immobiliers (ADI) à l’occasion du dîner de l’ADI le 19 septembre à Paris. Ce chiffre est d’ailleurs le plus important d’Europe, la France caracolant en tête devant la Suisse (3 jours), le Royaume-Uni (2,6 jours), l’Espagne (2,5 jours) et l’Allemagne (1,5 jour).

« Deux ans après le déconfinement, le retour au bureau n’est plus un sujet en France, mais l’enjeu désormais c’est l’occupation lissée et harmonieuse du site à l’échelle de la semaine », pose Flore Pradère, Directrice de la Recherche Work Dynamics chez JLL. Alors comment faire face aux pics et aux creux de présence ? Existe-t-il une solution aux bureaux désertés le vendredi ? « Gardons bien en tête que ce qui concurrence le bureau, c’est la maison ! Il faut donc leur proposer des services innovants et engageants et une animation qui rend le bureau désirable tous les jours de la semaine », poursuit Frédéric Goupil de Bouillé.

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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