24 avril 2025

Républik Workplace_Baromètre ADI 2024

24 avril 2025 | Presse

L’Association des Directeurs Immobiliers (ADI) dévoile les résultats de la 3e édition du Baromètre des implantations tertiaires en France. S’appuyant sur une enquête menée auprès de 282 dirigeants (DRH, directeurs immobiliers, DAF, directeurs généraux). L’étude révèle des mutations profondes dans les stratégies d’implantation des entreprises en France.

Moins d’implantations pour plus de qualité

C’est une tendance de fond qui ne cesse de se confirmer depuis la crise sanitaire de 2020. Selon le 3ᵉ baromètre des implantations tertiaires publié par l’ADI — réalisé en partenariat avec EY, l’EPA Euroméditerranée et La Française REM — les entreprises réduisent progressivement la voilure. Entre 2015 et 2024, ce sont plus de 14 000 projets d’implantation ou d’extension de bureaux qui ont été enregistrés, générant près de 452 000 emplois. Mais après un rebond post-Covid en 2022 (+10 % par rapport à 2021), la dynamique ralentit.

Des implantations en baisse…

En 2024, seuls 1 203 projets ont été recensés. Un chiffre en recul, influencé par une conjoncture économique tendue par l’inflation, la hausse des taux et par la transformation structurelle du rapport au bureau : flex office, télétravail, optimisation des mètres carrés. Et le mouvement devrait se poursuivre, puisque la moitié des entreprises interrogées anticipent une réduction de leurs surfaces immobilières d’ici à cinq ans. Dans le détail, 39 % des sondés estiment que les surfaces diminueront légèrement (jusqu’à 20 %) et 11 % considérablement (plus de 20 %). Pour 26 % des répondants, les besoins en surfaces tertiaires resteront stables. Toutefois, 21 % des sondés pensent, au contraire, augmenter leurs surfaces.

…le flex office en hausse

Le flex office s’est généralisé : 70 % des répondants y ont eu recours. Par conséquent, les stratégies immobilières doivent s’ajuster et des décisions structurantes ont été prises au cours des trois dernières années.  : Ainsi, 69 % des répondants ont réaménagé l’intérieur des bureaux ; 56 % des entreprises ont renouvelé leurs baux tertiaires, dans la grande majorité des cas pour renégocier les conditions financières (91 %). Parallèlement, un tiers des répondants n’a pas renouvelé les baux immobiliers (33 %) ou les a résiliés de manière anticipé (29 %) afin de réduire l’empreinte immobilière (91 % des cas), déménager vers des bureaux de meilleure qualité (78 % des cas) et regrouper leurs sites (54 %).

    « Depuis cinq ans, les entreprises optimisent l’espace et rationalisent les implantations, en réaction au développement du télétravail et au déploiement du flex office. L’enjeu aujourd’hui n’est plus d’avoir moins de bureaux, mais d’avoir de meilleurs bureaux, qui offrent une expérience enrichie aux collaborateurs », commente Frédéric Goupil de Bouillé, président de l’ADI.

     

    Article rédigé par Malo BOBILLON

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