4 mars 2025

Radio Immo_Les grands enjeux de la rénovation énergétique

4 mars 2025 | Lu dans la presse

La transition énergétique est aujourd’hui un enjeu majeur pour l’ensemble du secteur immobilier. Frédéric Goupil de Bouillé, expert reconnu et président de l’ADI, a récemment partagé ses réflexions lors de l’émission animée par Sylvain Lévy-Valensi, qui a abordé la question complexe de la rénovation énergétique dans le bâtiment. En compagnie d’Olivier Ouazana et de David Chouraqui, il a détaillé les défis et les solutions à envisager pour accompagner ce secteur vers une transition plus verte et plus rentable.

La transition énergétique du tertiaire : enjeu et opportunité

Avec 27 % des émissions de gaz à effet de serre et 45 % de la consommation d’énergie, le bâtiment est le secteur le plus énergivore en France. Le Décret Tertiaire et l’obligation de rénovation thermique imposent une transformation profonde du marché.

Un levier de valorisation

Améliorer la performance énergétique des bâtiments permet de réduire les coûts, d’attirer investisseurs et locataires, et d’anticiper les exigences réglementaires de 2030 et 2050.

Des freins financiers persistants

Malgré les dispositifs comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), le financement reste un obstacle majeur. Banques et investisseurs doivent jouer un rôle central pour accélérer les rénovations.

Quels moyens pour accélérer ?

La réglementation suffit-elle ou faut-il renforcer les incitations financières ? Olivier Ouazana (ACT Group), David Chouraqui (Crédit Agricole Immobilier) et Frédéric Goupil de Bouillé (SNCF Immobilier, ADI) décryptent ces enjeux.

    Une émission produite par Grégoire Darricau
    et animée par Sylvain Lévy-Valensi

    L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

    Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

    Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

    L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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