10 octobre 2025

Les Echos_La sobriété énergétique a pris racine dans les bureaux

10 octobre 2025 | Presse

Depuis la crise énergétique de 2022, une meilleure pratique est observée dans la gestion du chauffage, de la climatisation ou de l’éclairage dans les bureaux. Mais une marche supplémentaire semble difficile à franchir.

    De la lumière… à une relative obscurité. A la Défense, de nouvelles habitudes ont été prises, notamment en matière d’éclairage, pour plus de sobriété énergétique. D’après les relevés effectués par l’établissement public qui gère le quartier d’affaires des Hauts-de-Seine, 60% des quelque 125 tours et autres immeubles de bureaux du territoire restaient éclairés la nuit en août 2022 et 56% en octobre de la même année. Le taux est passé à 40% en octobre 2024.

    Même si certains salariés travaillent de nuit dans quelques entreprises, « il y a des utilisateurs qui ne font toujours pas assez attention, d’autres qui considèrent encore qu’éclairer la nuit pour montrer leur enseigne est une marque de prestige », reconnaît Pierre-Yves Guice, le directeur général de Paris-La Défense. Mais il se félicite d’une avancée notable sur un territoire où travaillent désormais quelque 200.000 salariés.

      Dans l’ensemble du parc de bureaux français, il en reste quelque chose. Notamment une gestion plus fine du chauffage. « Auparavant, raconte Frédéric Goupil de Bouillé, membre du conseil d’administration et président sortant de l’Association des directeurs immobiliers (ADI), dans un certain nombre d’immeubles – y compris ceux dotés d’un système de gestion technique du bâtiment (GTB) permettant de piloter tous les équipements depuis un point central – on coupait le chauffage le vendredi, on le rallumait le lundi et il fonctionnait à plein toute la semaine. »

      Article rédigé par Elsa Dicharry

      L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

      Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

      Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

      L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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