Depuis la crise énergétique de 2022, une meilleure pratique est observée dans la gestion du chauffage, de la climatisation ou de l’éclairage dans les bureaux. Mais une marche supplémentaire semble difficile à franchir.
De la lumière… à une relative obscurité. A la Défense, de nouvelles habitudes ont été prises, notamment en matière d’éclairage, pour plus de sobriété énergétique. D’après les relevés effectués par l’établissement public qui gère le quartier d’affaires des Hauts-de-Seine, 60% des quelque 125 tours et autres immeubles de bureaux du territoire restaient éclairés la nuit en août 2022 et 56% en octobre de la même année. Le taux est passé à 40% en octobre 2024.
Même si certains salariés travaillent de nuit dans quelques entreprises, « il y a des utilisateurs qui ne font toujours pas assez attention, d’autres qui considèrent encore qu’éclairer la nuit pour montrer leur enseigne est une marque de prestige », reconnaît Pierre-Yves Guice, le directeur général de Paris-La Défense. Mais il se félicite d’une avancée notable sur un territoire où travaillent désormais quelque 200.000 salariés.
Dans l’ensemble du parc de bureaux français, il en reste quelque chose. Notamment une gestion plus fine du chauffage. « Auparavant, raconte Frédéric Goupil de Bouillé, membre du conseil d’administration et président sortant de l’Association des directeurs immobiliers (ADI), dans un certain nombre d’immeubles – y compris ceux dotés d’un système de gestion technique du bâtiment (GTB) permettant de piloter tous les équipements depuis un point central – on coupait le chauffage le vendredi, on le rallumait le lundi et il fonctionnait à plein toute la semaine. »
Article rédigé par Elsa Dicharry