20 mars 2025

Le Moniteur_Le bureau n’est toujours pas guéri

20 mars 2025 | Presse

Le développement du télétravail a conduit les utilisateurs à réduire leur empreinte immobilière. Des promoteurs aux propriétaires, les premières secousses de 2020 se font encore sentir.

La pandémie a fait décoller le jeune marché des bureaux flexibles, qui comprend les espaces opérés (privatisés et personnalisables) et en coworking.

Le bureau n’est pas mort, répètent les brokers, mais il souffre de Covid long. En témoigne le désamour des utilisateurs qui s’est confirmé en France l’an dernier. Pour la cinquième année consécutive.

L’Etat rationalise son patrimoine 

Si l’exode urbain n’a donc pas eu lieu, la réduction par les employeurs de leur empreinte immobilière, perçu comme un coût plus qu’un investissement, est bien en marche. « Et ce n’est pas fini », anticipe Barbara Kiraly, déléguée générale de l’Association des directeurs immobiliers (ADI). Un exemple frappant dans le public : l’Etat compte réduire de 25% ses surfaces de bureaux entre 2023 et 2033, au nom de la rationalisation de son patrimoine.

    Article rédigé par Cyril Peter avec Caroline Gitton

    Partagez !

    Partagez cet article.