L’Association des directeurs immobiliers (ADI) a présenté récemment la 3e édition de son Baromètre des implantations tertiaires réalisée en partenariat avec EY, l’EPA Euroméditerranée et La Française REM. Menée auprès de 282 dirigeants d’entreprise, l’étude intervient trois ans après sa prédécesseure dans un contexte de grande transformation pour l’immobilier de bureaux français. Regards croisés sur les stratégies immobilières des entreprises tricolores et leurs évolutions avec Barbara Kiraly, déléguée générale de l’ADI, et Jean-Marie Célérier, directeur transformation du patrimoine à La Française REM.
Entretien croisé entre Barbara Kiraly, ADI, et Jean-Marie Célérier, La Française REM
Cette édition s’inscrit dans une période de consolidation des pratiques post-crise sanitaire. Elle met en lumière des arbitrages immobiliers de plus en plus structurés, marqués par l’essor du flex office, la recherche d’efficience économique et la montée en puissance des critères environnementaux dans les décisions d’implantation.
À travers un entretien croisé entre Barbara Kiraly, déléguée générale de l’ADI, et Jean-Marie Célérier, directeur de la transformation du patrimoine à La Française REM, l’article revient sur les grandes tendances qui façonnent l’immobilier tertiaire aujourd’hui : réduction de l’empreinte immobilière, renégociation des baux, priorisation des localisations bien desservies et durables. Autant de signaux qui confirment que le bureau demeure un choix stratégique pour faire société.
« Ce n’est pas un scoop, le télétravail s’est bien installé dans le paysage, et en France nous avons de la chance puisqu’une moyenne autour des deux jours par semaine s’est un peu imposée comme une norme, sauf dans des cas très particuliers. » souligne Jean-Marie Célérier, directeur transformation du patrimoine à La Française REM.
Article rédigé par Luc-Étienne Rouillard Lafond
« Les directeurs immobiliers cherchent avant tout la proximité avec les infrastructures de transport. Il s’agissait déjà du premier critère en 2022 et il se renforce dans cette nouvelle édition, alors que 82% nous en parlent comme du critère phare. » souligne Barbara Kiraly, déléguée générale de l’ADI.