A l’occasion du dernier petit-déjeuner de l’ADI qui s’est tenu le 3 octobre, l’ADI a présenté son nouvel ouvrage sur La résilience des bâtiments tertiaires face au changement climatique.
Face à un changement climatique avéré se pose la question de la résilience des immeubles tertiaires. L’objectif pour ces immeubles est de taille : faire face aux évènements climatiques aussi bien sur des périodes de crises qu’au long cours afin de minimiser les impacts sur l’activité des entreprises utilisatrices.
Le réchauffement global du climat n’est plus à démontrer. La température moyenne de la planète a augmenté de près d’un degré celsius depuis le début du XXème siècle. L’activité humaine en est la cause principale avec l’augmentation de l’effet de serre. En 2050, selon un scénario modéré, le climat à Paris ressemblera à celui du sud de l’Espagne aujourd’hui. Mais ce changement climatique a d’autres conséquences que la seule élévation de la température moyenne sur Terre. Il est ainsi crucial de comprendre, dès aujourd’hui ; les conséquences indirectes, en sus des conséquences directes, pour adapter les bâtiments et nos modes de vie.
Comme le rappelle l’Ademe, « la fonction première d’un bâtiment réside dans la création d’un microclimat, comme alternative au climat extérieur. Historiquement l’architecture est ainsi une des réponses apportée par l’Homme à un climat donné. Si elle continue à l’être, même de manière imparfaite ou inconsciente, les changements climatiques interrogent encore fortement la conception des bâtiments actuels qui devront répondre à une nouvelle donne climatique ». Or, si les conséquences du réchauffement climatique augmentent, les bâtiments vont inéluctablement sortir de leur zone de confort définie en fonction de leur environnement actuel et faire face à des événements soudains et extrêmes (destruction des bâtiments dûe aux inondations, aux vents) ou plus lents (fissuration des bâtiments par la sécheresse, montée du niveau des mers).