6 janvier 2025

La mobilité électrique dans le tertiaire

6 janvier 2025 | RSE/Développement durable

Livret 13 de l’ADI intitulé “Intégration de la mobilité électrique dans le tertiaire : Le directeur immobilier, architecte des transitions”. Cet ouvrage, rédigé par la commission RSE de l’ADI, fournit à l’ensemble de la chaîne de valeur de l’immobilier les outils nécessaires pour intégrer la mobilité électrique (trottinettes, vélos, véhicules, camions…) dans l’immobilier tertiaire.

COUP D’ACCELERATEUR POUR LA MOBILITE ELECTRIQUE

La mobilité électrique va mettre un coup d’accélérateur en 2025. Car depuis le 1er janvier, deux mesurent la renforcent. Tout d’abord, la loi Climat et Résilience prévoit la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) dans 42 agglomérations en 2025, contre 12 en 2024. En parallèle, des restrictions de circulation sont renforcées pour les véhicules les plus polluants (à partir du Crit’Air 3). Les véhicules électriques, en Crit’Air vert, s’en verront donc plébiscités.
L’autre mesure, qui donnera un sérieux coup de pouce à la mobilité décarbonée, concerne les bâtiments non résidentiels existants disposant d’un parking de plus de 20 places. Sauf dérogations prévues par la loi d’orientation des mobilités (LOM), depuis le 1er janvier 2025, ces espaces doivent désormais être équipés d’au moins un point de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.

UN CONDUCTEUR SUR TROIS SE CHARGE AU TRAVAIL : L’IMMOBILIER TERTIAIRE, AU COEUR DES TRANSITIONS

Alors que l’empreinte carbone du transport routier pèse pour 130,5 millions de tonne équivalent Co2 pour le transport intérieur, selon le Ministère de la Transition Écologique, la mobilité électrique s’impose comme une solution incontournable. L’immobilier tertiaire se trouve au coeur de ce changement, car un conducteur sur trois dit se recharger le plus souvent au travail. Les immeubles doivent donc être remis au niveau.
« Fin 2024, 2 millions de véhicules électrifiés parcourent les routes françaises, rappelle Clément Molizon, délégué général de l’Avere France en préface de l’ouvrage de l’ADI. Dans ce contexte, les bâtiments tertiaires deviennent des espaces d’accueil pour la mobilité électrique : un lieu de stationnement, un lieu de recharge et même un lieu de production de l‘énergie avec le « Vehicle to Building », c’est-à-dire, le transfert de l’énergie stockée dans un véhicule électrique vers le système de gestion de l‘énergie d‘un bâtiment pendant les pics de consommation d’électricité. »

« L’intégration de la mobilité électrique représente un investissement significatif mais aussi une opportunité de développement pour le secteur tertiaire. La présence de bornes de recharge peut accroître l’attractivité des bâtiments, les rendant plus compétitifs sur le marché immobilier. De plus, offrir des solutions de recharge à ses employés peut constituer un avantage significatif en matière de bien-être et de qualité de vie au travail. »

Frédéric Goupil de Bouillé

Président de l'ADI

L’ouvrage, édité par l’Association des Directeurs Immobiliers, s’adresse à tous les responsables immobiliers en charge d’adapter le patrimoine à la réglementation. Il pose le cadre, indique les attentes des entreprises afin de pouvoir comparer les ambitions, et propose des stratégies de travaux.

L’ouvrage est disponible à la vente sur le site l’ADI.

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

Espace cafétéria d’un immeuble dédié aux activités R&D.

Plusieurs défis ont été relevés : le premier concerne le délai avec un calendrier très ambitieux entre la décision en juillet 2021, les différents permis de démolir et de construire obtenus en août 2022 et la date d’entrée dans les lieux prévue à partir de cet été avec le redémarrage des 1ers moyens d’essais. Le deuxième défi concerne les contraintes environnementales, extrêmement exigeantes. Il a fallu également intervenir sur l’existant, « tailler », à proprement parler, le bâtiment, afin de créer ce nouveau site distinct de l’usine mais aussi, pour créer des nouveaux espaces plus ouverts, plus fonctionnels, plus cohérents de l’expérience sur site de demain. Ces opérations assez lourdes ont dû avoir lieu tout en maintenant l’activité de l’atelier d’emboutissage attenant. Enfin, et du fait du planning très serré, la réhabilitation, la construction des nouveaux bâtiments et l’implantation physiques des moyens d’essais ont été menés de front et dans le même calendrier .

L’ensemble du campus comprendra 10 bâtiments : 8 bâtiments adaptés aux activités, dites « tertiaires » incluant une partie de la R&D et 2 bâtiments dédiés aux moyens d’essais, aux ateliers et aux différents laboratoires de Recherche & Développement. Avec la transformation de ce site, historiquement industriel, Stellantis a également voulu créer 20 000 m² d’espaces verts en pleine terre favorisant la biodiversité, la connexion à la nature et à l’environnement immédiat du bord de seine, et contribuant au bien‐être des salariés.

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