Alors que les obligations en matière de mobilité électrique au 1er janvier 2025 sont renforcées pour les entreprises, l’Association des Directeurs Immobiliers (ADI) accompagne les parties concernées en éditant un guide pratique dédié aux installations de recharge pour véhicule électrique. Un enjeu d’autant plus stratégique qu’un conducteur sur trois affirme recharger régulièrement son véhicule sur son lieu de travail*.
COUP D’ACCELERATEUR POUR LA MOBILITE ELECTRIQUE
La mobilité électrique va mettre un coup d’accélérateur en 2025. Car depuis le 1er janvier, deux mesurent la renforcent. Tout d’abord, la loi Climat et Résilience prévoit la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) dans 42 agglomérations en 2025, contre 12 en 2024. En parallèle, des restrictions de circulation sont renforcées pour les véhicules les plus polluants (à partir du Crit’Air 3). Les véhicules électriques, en Crit’Air vert, s’en verront donc plébiscités.
L’autre mesure, qui donnera un sérieux coup de pouce à la mobilité décarbonée, concerne les bâtiments non résidentiels existants disposant d’un parking de plus de 20 places. Sauf dérogations prévues par la loi d’orientation des mobilités (LOM), depuis le 1er janvier 2025, ces espaces doivent désormais être équipés d’au moins un point de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.
« L’intégration de la mobilité électrique représente un investissement significatif mais aussi une opportunité de développement pour le secteur tertiaire, estime Frédéric Goupil de Bouillé, président de l’ADI. La présence de bornes de recharge peut accroître l’attractivité des bâtiments, les rendant plus compétitifs sur le marché immobilier. De plus, offrir des solutions de recharge à ses employés peut constituer un avantage significatif en matière de bien-être et de qualité de vie au travail. »