
Alors que Paris et ses couronnes observent une suroffre de bureaux et de locaux professionnels, Marseille ne parvient pas à satisfaire toutes les demandes et affiche un faible taux de vacance à 4%.
Le contexte macroéconomique défavorable n’a pas épargné le marché immobilier de bureaux. Si la crise s’étend à toute la France, Paris et surtout l’Île-de-France sont les secteurs les premiers touchés avec une demande en recul de 11% en 2024 et un taux de vacance inédit à 10,3% (selon les chiffres du groupement Immostat). Mais au milieu de ces courbes descendantes, Marseille fait figure de résistante et tire même son épingle du jeu avec plusieurs records à la clé en 2024.
« Des bureaux ou des locaux, les entreprises en auront toujours besoin »
Mais avec un taux de vacance très faible par rapport aux autres grandes villes, 4 %, à Marseille il n’y a pas de place pour tout le monde. « On se rend compte aussi qu’en France nous n’avons jamais dépassé les 2,4 jours de télétravail, et que le collectif est important. Des bureaux ou des locaux, les entreprises en auront toujours besoin », pointe Frédéric Goupil de Bouillé, président de l’Association des directeurs de l’immobilier (ADI).

Article rédigé par Christelle CARMONA