3 février 2015

Valeur et patrimoine, la gestion des actifs atypiques

Finances/Gestion

Le patrimoine est-il immuable ? Non répondent en chœur ses plus ardents défenseurs. Sinon il meurt. Le transformer revient paradoxalement à le protéger. Et inventer de nouveaux usages à des bâtiments anciens permet de faire revivre des lieux parfois fermés ou abandonnés faute d’utilité urbaine ou immobilière. Cela coûte-t-il plus cher? pas nécessairement. Est-ce plus compliqué? Souvent, car la réglementation et le droit sont d’abord écrits pour la construction neuve. Est-ce l’avenir? Sans doute, tant le développement urbain passe de plus en plus par la reconstruction de la ville sur la ville.

On ne compte plus les immeubles de bureaux logés dans d’anciens sites industriels transformés, ni les hôtels dans d’ancien hôpitaux, palais de justice ou prisons… Est-ce à dire que ces lieux étaient construits pour être mutables? Quelles leçons peut-on en tirer pour fabriquer la ville aujourd’hui? La malléabilité des espaces est parfois plus grande que celle des maîtres d’ouvrage, enfermés dans un programme et dans une pratique par trop normatifs.

Le 5 février dernier, l’ADI a convié pour en parler Philippe Prost architecte , concepteur entre autres ouvrages de l’anneau de la mémoire de Notre Dame de Lorette, inauguré le 11 novembre dernier et Michel Borjon, fondateur du Grahal un bureau d’études spécialiste de la valorisation du patrimoine.

Catherine Sabbah

Thème du mois étudié par Catherine Sabbah, journaliste aux Echos, pour l’ADI

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