9 janvier 2015

Les pôles tertiaires en Île-de-France

Territoires/Aménagement/Ville de demain

300 000 m2 plus, du bureau, rien que du bureau?  L’émergence de nouveaux pôles tertiaires et la transformation des moins récents font bouger la géographie du Grand Paris. En une vingtaine d’années, la périphérie du Périphérique a vu pousser des quartiers entiers , la plupart, (mais pas tous) bien desservis par les transports en commun, pour répondre aux besoins de croissance de la région, évalués à 25.000 emplois par an. Depuis 2008, cette courbe s’est effondrée et stabilisée à la moitié.

A-t-on toujours besoin d’autant de mètres carrés ? A l’évidence non. Doivent-ils tous être concentrés au plus près des portes de Paris, dans quel type de forme urbaine et de bâtiments doivent-ils s’insérer ? L’Observatoire Régional de l’Immobilier d’Entreprise, ORIE a travaillé sur le sujet et apporte sinon des réponses, au moins des constats, commune par commune, sur l’évolution de ce secteur à la santé vacillante. Ses projections jusqu’en 2030, alors que le réseau du Grand Paris sera terminé, montre d’intéressantes évolutions de la mixité des nouveaux lieux de travail, des temps de trajets des salariés,  de l’usage des transports en commun et, plus inattendu, de celui de la voiture.

Dans le cadre des dîners de l’ADI, Hervé Dupont, ancien président de l’ORIE a commenté ces chiffres et présenté son point de vue sur la politique des transports du Grand Paris.

 

Catherine Sabbah

Thème du mois étudié par Catherine Sabbah, journaliste aux Echos, pour l’ADI

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